je m'appelle nolah lia wise. je suis né(e) le 21 + décembre + 1994 , à non loin de Sidney, il parait et j'ai donc 19 ans. je suis de nationalité australienne et d'origine australienne. dans la vie, je suis serveuse mais surtout dealeuse et je suis très malheureux de mon métier. depuis que suis arrivé(e) à blackpool, les gens me considèrent comme une personne renfermée, très peu bavarde, séduisante, sarcastique, mystérieuse, amère , calme, souriante et manipulatrice. sinon, en ce qui concerne ma vie privée, je suis célibataire et d'orientation hétéro. je pense faire parti(e) du groupe ghost of you et mes amis n'arrêtent pas de me dire souvent que je ressemble à kaya scodelario.

Code:

[color=#cc3300]▼[/color] [b]kaya scodelario [/b] + [i] nolah  l. wise[/i]

prénom/pseudo : marine/ dreamcloud. âge : 19 ans région/pays: région centre les week end et poitou-charente la semaine    tu rp depuis: 3 ans à peu près, mais j'ai eu des longues périodes sans rp ton personnage est ? un scénario fréquence de connexion : 6/7 voir 7/7 je passe beaucoup de temps sur mon meilleur ami-ordi  avis sur le forum: Parfait    mot de la fin: Je vous aime déjà     

- Avant de t'accorder pour de bon ton émancipation, je dois te poser des questions afin d'analyser ta personnalité et de voir si tu es apte à te prendre en charge. Tu est prête Nolah ?
- Oui.

J'avais tellement envie de partir de ce cabinet en claquant la porte et en lui disant que j'étais apte à m'occuper de moi-même depuis mes 3 ans. Cette idiote de psy ne savait rien de ma vie, mais j'étais obligée de me soumettre à son jugement pour pouvoir sortir de ce foyer.

- J'ai entendu dire que tout ne s'était pas bien passé pour toi dans ce foyer. Il parait que tu t'es battu à de multiples reprises.
- Des histoires de garçons, vous savez ce que c'est à mon âge..

Mensonge, mensonge.. La vérité c'est que je ne savais même pas pourquoi je me battais sans cesse avec mes camarade, on se tapait mutuellement sur les nerfs et ça nous défoulait, enfin ça me défoulait surtout...

- Oui.. Enfin ces excès de violence t'ont quand même valu un séjour en maison de correction...

Et merde. C'était inévitable. Oui, j'ai passé 15 jours en maison de correction, parce que la psychologue du foyer avait jugé que mon comportement violent n'était pas normal et qu'un petit séjour là bas me ferait du bien. J'en ai vu des vertes et des pas mûres dans ce centre. Ma chambre était entre la chambre d'un schizophrène qui passait ses journées à insulter sa deuxième personnalité, et la chambre d'une fille qui passait son temps à enlever la peinture de ses murs avec ses ongles. Mais c'est surtout ici que j'ai commencé à vendre de la drogue. Les pensionnaires des maisons de correction ont été mes meilleurs clients à ce jour.  

- C'était surtout parce que j'étais mal dans ma peau et peu sociable qu'on m'a envoyé là bas.. Mais ça m'a fait du bien.

Tu parles..

- Je l'espère ! Bien alors maintenant, si tu me racontais ton parcours, ta vie jusqu'à ton arrivée à ce foyer ?

Et c'est repartit, depuis ma demande d'émancipation j'ai dû voir une dizaine d'assistantes sociales, et médecins en tout genre et tous me demandaient avec ce sourire plein de pitié comment s'était passé ma vie depuis aussi longtemps que je me souvienne.

- Il paraît que ma mère m'a déposé dans un hôpital pas loin de Sydney, l'hôpital a trouvé une famille qui n'arrivait pas à avoir d'enfants et qui semblaient prêts à m'accueillir. Ce qu'ils ont fait... jusqu'à ce qu'ils aient leur propre enfant. A partir de là je suis passée par toutes les familles d'accueil qui voulaient bien de moi, mais aucune n'a semblé vouloir me garder sur le long terme. Et voilà je suis arrivée au foyer quand j'avais 15 ans et maintenant j'aimerais être indépendante.  

Bien que je l'ai toujours été.

- Et avec tes camarades de classes, comment ça se passait ?

Elle se fout de moi ou quoi ? Je viens de lui dire que jamais je n'étais restée à un endroit, comment j'aurais pu me faire des amis ?

- Oui très bien, même si je ne les avais que pour très peu de temps, je suis restée en contact avec quelques uns.

Ce qui est totalement faux étant donné que jamais je n'ai eu d'amis.

- Bien, c'est une bonne chose d'être entouré, me dit-elle avec ce sourire plein d'empathie qui me donnait envie de lui faire bouffer ses lunettes, tu en auras besoin au cours de ta vie.

Ta gueule.

- Oui j'imagine, dis-je d'un ton autre en affichant un sourire des plus faux, mais qui semblait la convaincre de ma sincérité.
- Parle moi de tes projets d'avenir maintenant, qu'est-ce que tu comptes faire une fois que tu seras partie du foyer ?

Qu'est-ce que j'en sais putain, je veux juste partir d'ici.

- J'ai prévu d'entrer à la fac, j'ai 18 ans bientôt et j'aimerais faire des études de droit pour devenir avocate pour enfants.
- Oh c'est un bien beau projet, j'espère de tout coeur que tu réussiras.

Trop aimable, aller abrège qu'on en finisse.

- Ok, bon dernière question...

C'est pas trop tôt

-... Où vas-tu aller ?

Si seulement je le savais..

- Je pense aller en angleterre, ils ont une université très réputée et peut-être que je pourrais commencer mes études là bas. J'ai envie de repartir à zéro, dans un tout autre pays.  

Et voilà qu'elle sourit à nouveau bêtement.

- Très bien Nolah, je te signe l'autorisation de sortie, tu m'as l'air apte à vivre de tes propres ailes.

C'est ce que je fais depuis que j'ai 3 ans, connasse.

Quelques heures après ça, j'ouvrais la porte d'entrée du foyer, ma valise roulant derrière moi, et c'est sans me retourner que je partais en claquant la porte, et en faisant un magnifique bras d'honneur aux pensionnaires qui me regardaient depuis leur fenêtre. Je pris une grande inspiration, et partais. Aller Nolah, tu vas enfin vivre.