je m'appelle luka-bèl sylvie o'meehan. je suis née le cinq juin 1990, à dublin et j'ai donc 24 ans. je suis de nationalité irlandaise et d'origine irlandaise. dans la vie, je suis nègre pour un écrivain connu et je suis très heureuse de mon métier. depuis que suis arrivée à blackpool, les gens me considèrent comme une personne naïve, gentille, lunatique, douce et impatiente. sinon, en ce qui concerne ma vie privée, je suis célibataire et d'orientation bisexuelle. je pense faire partie du groupe the ghost of you et mes amis n'arrêtent pas de me dire souvent que je ressemble à cora keegan.

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[color=#cc3300]▼[/color] [b]cora keegan[/b] + [i]luka-bèl s. o'meehan[/i]

prénom/pseudo : pudding morphina. âge : 20 yo. région/pays: france. tu rp depuis: longtemps? depuis ma seconde, donc...5 ans je crois. ton personnage est ? inventé. fréquence de connexion : 7/7 normalement. avis sur le forum: j'adore, sinon j'pense que j'aurais pas défié ma décision de ne m'inscrire sur aucun nouveau forum. mot de la fin:   .

« On déménage. » Tu regardes Theoden dans les yeux. Vous comprenez pas, vous vous êtes habituez à Dublin, et déménager après tout ce qui s’est passé, c’est pas le plan du siècle, et vous le savez. Tu regardes tes parents avec une lèvre tremblante, imaginant ridiculement que ça va les faire changer d’avis, mais ils te tournent le dos. Tu reposes tes yeux sur Theoden et lui tombe dans les bras pour pleurer. C’est surement son père qui a eu l’idée, t’en es sure. Tu le regardes dans les yeux, et tu sens de nouveau ce lien étrange et toxique entre vous. La raison du déménagement ? Certainement ça. Certainement ce passé malsaine. Cette chose que vous seuls comprenez réellement et sur laquelle tout le monde porte un jugement éthique, rapide, et faussé. Tu détournes le regard, trop de mal en a déjà résulté, et tu cours te réfugier dans ta chambre, ne voulant, ne pouvant parler à ni même voir personne. Tu attends avec appréhension la fin de la semaine. Parce que tu sais pas où vous allez, mais tu sais que c’est pas tout prêt. Tu sais que tu vas quitter tes amis, mais l’important c’est que lui soit où tu es. C’est le plus important.

Blackpool. Voilà où toi et ta petite famille avez déménagés. Vous êtes quatre maintenant. Vous quatre contre le reste du monde. Ou plutôt vous deux, Theo et toi, contre le reste du monde. T’aimes pas les regards que te lance son père, et t’aime pas les regards dégoutés de ta mère. T’aimes pas qu’ils vous vois comme tout le monde. Vous êtes pas tout le monde et votre relation est pas comme celle de tout le monde. Mais ça, ils le comprennent pas. Eux, ils restent aux relations de bases, celles qui mènent nulle part. Vous, vous êtes trouvés, perdus, puis retrouvés, et tout ça en quinze ans, et à cause d’eux. Vous voulez pas vous perdre de nouveau. Lorsqu’ils se sont séparés, t’avais tout juste cinq ans, lui, il en avait trois. Vous étiez proches, tu supposes, mais comme ce que vous étiez, un frère et une sœur, et puis surtout, vous étiez encore des mioches. Puis, t’as refait ta vie, et lui la sienne. Lui avec son père, toi avec votre mère. T’es passée à autre chose. Quand les gens te demandaient si t’avais un frère ou une sœur, tu disais non, parce lui, il était parti vivre quelque part, loin de toi, et que toi, t’avais commencé à l’oublier. Et puis t’as eu 17 ans, et là, tu savais plus qu’il existait. Et ta mère, elle avait retrouvé quelqu’un. Puis un mec a débarquer dans ta vie. Tu le connaissais pas, et t’es tombé amoureuse de lui, sans que ta mère le sache. Et vous avez vécu quelque chose, de fort, pendant deux ans. Et puis, à 19 ans, t’as décidé d’enfin le présenter à ta mère, pour faire bon usage. Tu lui avais dit « invite ton père, comme ça, on fera deux en un ». T’aurais jamais du.

Et maintenant t’habites là. Tes parents se sont remis et sont toujours ensemble, et vous, vous essayez d’oublier que vous avez vécus un truc, mais vous arrivez pas. T’arrives pas. Tu le vois avec des filles, il te voit avec des mecs, mais ça change rien. Vous vous voilez la face pour vous faire souffrir. Parce que vous savez faire que ça ensemble. Souffrir. Et vous vous rendez compte que vous aimez souffrir. Parce que ça vous rapproche. Parce que c’est la seule chose qui vous es permise de vivre ensemble. Parce que tu l’aimes, mais pas comme un frère. Parce qu’il t’aime, mais que t’es sa sœur.

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T’as trouvé un job avec un écrivain. T’écris, il publie. Tu trimes, il a la gloire. Toi, ça te va. T’aimes bien écrire, mais tu veux que personne sache que c’est toi qui écris. Alors ça arrange tout le monde. Lui, il te dit que tu te fais avoir, et tu le regardes, comme hypnotiser, avant de lui sourire, de t’approcher, et de te souvenir que non, tu peux pas l’embrasser. Lui justement, il fait des études. T’as pas trop compris de quoi, mais tu penses que c’est de l’art. Tu sais que c’est un bad boy, qu’il boit beaucoup, et qu’il participe au maximum de fêtes possibles, mais tu le comprends. Tu sais que toi et lui, vous vivez la même chose, vous ne cherchez pas à vous noyer de la même manière, c’est tout. Lui, il se noie dans la fête, dans l’alcool, dans la drogue, et avec les filles. Il te blesse en faisant ça, et il le sait. Il essaye de t’échapper comme tu essayes de lui échapper, mais rien n’y fait. Toi, tu te noies dans la lecture, dans l’écriture, dans la musique. T’as acheté un chien, un chat, et une souris. T’as pensé qu’ils pourraient t’aider à te sentir moins seule, mais tu t’es loupé.

Maintenant, t’as vingt-quatre ans, t’as envie de partir de chez toi, de la maison familiale, mais tu peux pas. Ta mère te laisse pas le faire. Elle veut te surveiller de près depuis ce jour où t’as reformé la famille sans le vouloir. Mais toi, t’as envie de partir, de te casser loin de lui, de ta tristesse et de tous les autres sentiments de malheur.